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           La Déesse aux cent voix bruyantes
    A du séjour sacré des âmes innocentes
           Percé les ténébreux chemins.
    Là, du jeune La Barre un bois triste et nocturne
    Voit à pas lents errer loin de tous les humains
           L’ombre superbe et taciturne.
           La Nymphe ailée auprès de lui
    Descend : « Viens, lui dit-elle, il est temps que ta haine...