Quoi, frère, tu frémis parce qu’on te déchire !
Tu ne connais donc pas la force du sourire !
Quand tu te vois honni, hué, sifflé, raillé,
Par des faquins à l’âme obscure, au nom souillé,
Qui firent cent métiers et jouèrent cent rôles,
Tu prends trop de souci des choses que ces drôles
Disent de toi. Ton front s’assombrit ; tu t’émeus
Des sottises d’un...
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J'ai laissé la potence
Après tous les pendus,
Andouilles de naissance,
aigres fruits défendus ;
Les plumes aux canards
Et la queue aux renards...
Au Diable aussi sa queue
Et ses cornes aussi,
Au ciel sa chose bleue
Et la Planète - ici -
Et puis tout : n'importe... -
Il faut laisser maisons et vergers et jardins,
Vaisselles et vaisseaux que l'artisan burine,
Et chanter son obseque en la façon du Cygne,
Qui chante son trespas sur les bors Maeandrins.
C'est fait j'ay devidé le cours de mes destins,
J'ay vescu, j'ay rendu mon nom assez insigne,
Ma plume vole au ciel pour estre quelque signe
Loin des appas mondains qui... -
Rose, eût-il fallu te laisser dehors,
chère exquise ?
Que fait une rose là où le sort
sur nous s'épuise ?
Point de retour. Te voici
qui partages
avec nous, éperdue, cette vie, cette vie
qui n'est pas de ton âge.