Caliste, en cet exil j'ai l'âme si gênée Qu'au tourment que je souffre il n'est rien de pareil : Et ne saurais ouïr ni raison, ni conseil, Tant je suis dépité contre ma destinée.
J'ai beau voir commencer et finir la journée, En quelque part des cieux que luise le...
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C'est faussement qu'on estime, Qu'il ne soit point de beautés, Où ne se trouve le crime De se plaire aux nouveautés.
Si Madame avait envie, De brûler de feux divers, Serait-elle pas suivie Des yeux de tout l'univers ?
Est-il courage si brave...
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Dure contrainte de partir, A quoi je ne puis consentir, Et dont je ne m'ose défendre, Que ta rigueur a de pouvoir ? Et que tu me fais bien apprendre Quel tyran C'est que le devoir ?
J'aurai donc nommé ces beaux yeux Tant de fois mes rois et mes dieux ?...
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Quoi donc c'est un arrêt qui n'épargne personne Que rien n'est ici-bas heureux parfaitement, Et qu'on ne peut au monde avoir contentement, Qu'un funeste malheur aussitôt n'empoisonne.
La santé de mon prince en la guerre était bonne : Il vivait aux combats comme en...
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Ta douleur, du Périer, sera donc éternelle, Et les tristes discours Que te met en l'esprit l'amitié paternelle L'augmenteront toujours
Le malheur de ta fille au tombeau descendue Par un commun trépas, Est-ce quelque dédale, où ta raison perdue Ne se...
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Beauté de qui la grâce étonne la nature, Il faut donc que je cède à l'injure du sort, Que je vous abandonne, et loin de votre port M'en aille au gré du vent suivre mon aventure.
Il n'est ennui si grand que celui que j'endure : Et la seule raison qui m'empêche la...
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Mes yeux, vous m'êtes superflus ; Cette beauté qui m'est ravie, Fut seule ma vue et ma vie, Je ne vois plus, ni ne vis plus. Qui me croit absent, il a tort, Je ne le suis point, je suis mort.
O qu'en ce triste éloignement, Où la nécessité me traîne, ...
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Enfin l'ire du ciel et sa fatale envie, Dont j'avais repoussé tant d'injustes efforts, Ont détruit ma fortune, et, sans m'ôter la vie, M'ont mis entre les morts.
Henri, ce grand Henri, que les soins de nature Avaient fait un miracle aux yeux de l'univers ...
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Quoi donc, grande princesse, en la terre adorée, Et que même le Ciel est contraint d'admirer, Vous avez résolu de nous voir demeurer En une obscurité d'éternelle durée ?
La flamme de vos yeux, dont la cour éclairée A vos rares vertus ne peut rien préférer, Ne...
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Et quoi donc ? la France féconde En incomparables guerriers, Aura jusqu'aux deux bouts du monde Planté des forêts de lauriers, Et fait gagner à ses armées Des batailles si renommées, Afin d'avoir cette douleur D'ouïr démentir ses victoires, Et nier ce que...
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