Si mon amour était cet arbuste aux fleurs blanches,
Ce beau lilas d’avril, la grâce du printemps ;
Si, moi-même, j’étais l’oiseau qui dans ses branches
Vient reposer son aile et chanter par instants ;
Combien je gémirais si les bises sauvages
Glaçaient la tête en fleur de mon arbuste aimé !
Mais que je bénirais, joyeux, dans ses feuillages,...