La nuit la plus funeste et la plus malheureuse
Qui vît jamais dissoudre une étreinte amoureuse
Pliait son noir manteau, pour sortir du séjour
Où l'aimable Amarante était morte d'amour,
Et portait en fuyant vers sa demeure sombre
Un crêpe, que son deuil avait fait de son ombre.
La courrière du jours, qui vient d'un air riant
Ouvrir tous les matins les...
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Traînant leurs pas après leurs pas
Le front pesant et le coeur las,
S'en vont, le soir, par la grand'route,
Les gens d'ici, buveurs de pluie,
Lécheurs de vent, fumeurs de brume.
Les gens d'ici n'ont rien de rien,
Rien devant eux
Que l'infini de la grand'route.
Chacun porte au bout d'une gaule,
Dans un mouchoir à carreaux bleus,
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La mer choque ses blocs de flots, contre les rocs
Et les granits du quai, la mer démente,
Tonnante et gémissante, en la tourmente
De ses houles montantes.
Les baraques et les hangars comme arrachés,
Et les grands ponts, noués de fer mais cravachés
De vent ; les ponts, les baraques, les gares
Et les feux étagés des fanaux et des phares
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