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    Moi qui rêve toujours, moi qui n’ai jamais ri,
    Je ne puis résister à l’amour qui m’obsède ;
    Il faut que j’ouvre enfin mon cœur et que je cède,
    Et que j’offre aux baisers mon profil amaigri.

    L’étude dont mon rêve idéal s’est nourri
    Dans le drame des jours n’est qu’un triste intermède ;
    Dans l’amour, l’amour seul, qui puisse être un remède,
    ...

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    I

    Mon besoin de songe et de fable,
    La soif malheureuse que j’ai
    De quelque autre vie ineffable,
    Me laisse tout découragé.

    Quand d’un beau vouloir je m’avise,
    Je me répète en vain : « Je veux. »
    — « À quoi bon ? » répond la devise
    Qui rend stériles tous les voeux.

    À quoi bon nos miettes d’automne ?
    Si la plèbe veut s’...