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    Ma cousine,
    Je m’incline
    A genoux
    à cette place!
    qu’il est doux
    de faire grâce!
           ——
    Pardonnez
    ma paresse, etc., etc.

  • Hélas, si j’avais su, lorsque ma voix qui prêche
    T’ennuyait de leçons, que, sur toi, rose et fraîche,
    Le noir oiseau des morts planait inaperçu
    Que la fièvre guettait sa proie, et que la porte
    Où tu jouais hier te verrait passer morte…
    Hélas ! si j’avais su !…

    Je t’aurais fait, enfant, l’existence bien douce ;
    Sous chacun de tes pas j’aurais mis de...

  • Te regardant assise auprès de ta cousine,
    Belle comme une Aurore, et toi comme un Soleil,
    Je pensai voir deux fleurs d'un même teint pareil,
    Croissantes en beauté, l'une à l'autre voisine.

    La chaste, sainte, belle et unique Angevine,
    Vite comme un éclair sur moi jeta son oeil.
    Toi, comme paresseuse et pleine de sommeil,
    D'un seul petit regard tu ne m'...

  • Cousinons la cousine, elle est cointe et jolie,
    Elle aime à cousiner, et ne refuse rien
    Au cousin cousinant, qui la cousine bien,
    Car il a bouche à cour, et la chambre garnie.

    En si beau cousinage un cousin ne s'ennuie,
    Ce n'est que sucre et miel, ce n'est qu'humble entretien,
    Il ne manque d'attraits, de faveurs, de moyen,
    Tant qu'il peut cousiner...

  • L'hiver a ses plaisirs ; et souvent, le dimanche,
    Quand un peu de soleil jaunit la terre blanche,
    Avec une cousine on sort se promener...
    - Et ne vous faites pas attendre pour dîner,

    Dit la mère. Et quand on a bien, aux Tuileries,
    Vu sous les arbres noirs les toilettes fleuries,
    La jeune fille a froid... et vous fait observer
    Que le brouillard du soir...