Ô coeur léger, ô courage mal seur,
Penses tu plus que souffrir je te puisse ?
Ô bonté creuze, ô couverte malice,
Traitre beauté, venimeuse doulceur !
Tu estois donc tousjours seur de ta soeur ?
Et moy, trop simple, il falloit que j'en fisse
L'essay sur moy, et que tard j'entendisse
Ton parler double et tes chantz de chasseur ?
Despuis le...
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Ce sont tes yeux tranchans qui me font le courage.
Je veoy saulter dedans la gaïe liberté,
Et mon petit archer, qui mene à son costé
La belle gaillardise et plaisir le volage ;
Mais apres, la rigueur de ton triste langage
Me monstre dans ton coeur la fiere honesteté ;
Et, condemné, je veoy la dure chasteté
Là gravement assise et la vertu sauvage....