La neige a couvert tout entier
Le sentier
Qui mène à la maison d’Aline,
Si long quand un seul le parcourt,
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A l’époque où le soin de surveiller sa terre |
Comme un bourreau rusé qui tend à sa victime Défends-toi ! n’as-tu pas mainte arme légitime : |
Ta langue à tout jamais doit-elle être scellée, Sous les traits d’une femme elle s’est révélée, |
Quand la mort (notre heure est écrite) Et je te vois, toute interdite, |
Naufragé converti, j’ai voué ma carène Ainsi je me berçais sur la plage sereine, |
L’immensité t’écrase, — impasse Vois ! pour l’humble ciron qui passe, |
L’aube est volcan ; midi, fournaise ; août fait éclore Que faire par ce temps de chaleur qui dévore ? |