• O Femme, que tu sois plébéienne ou princesse,
    En dévoilant l’amour, je te cherche où tu es.
    Ton cœur est le roman que je relis sans cesse ;
    Je ne te connais pas, mais je t’aime ou te hais.

    J’ai secoué pour toi l’arbre de la science.
    Lis ce livre, ou plutôt cherche ton cœur dedans.
    Sur l’espalier d’Éros, si ta luxuriance
    Est mûre, ouvre la bouche et...

  • Eh quoi ! votre printemps sourit à mon automne,
    Y pensez-vous, jeune beauté !
    J’ai l’âge où les ardeurs ont besoin d’une tonne ;
    Il faut à boire à ma gaîté.

    Coupe en main, vous plaît-il de me...

  • Comme si ses flancs renfermaient une âme,
    Le Vésuve au loin gronde sourdement ;
    Le ciel est zébré de langues de flamme,
    La cendre jaillit du sommet fumant.

    Au pied du volcan la mer fulgurante
    Mugit sur ses bords et sur ses récifs ;
    Dans les frais ravins où s’endort Sorrente,
    Sous les orangers ils restent assis.

    C’est le premier jour que la...