Avril, à l’incarnat frêle et poudré de givre,
Nous tient encor troublés de son charme incertain ;
Lorsque Mai, couronné de roses, un matin,
Sort des brumes, tenant la coupe où tout s’enivre.
La belle au bois dormant qu’il réveille et délivre,
L’Idylle, vers les monts bleuissant au lointain,
Court avec lui parmi la rosée et le thym,
Mêlant le...