• A l’ombre des forêts je suis rasséréné.
    Oui, j’aime comme un fils ces vertes solitudes.
    Là, des temps primitifs que vit mon humble aîné,
    Je trouve l’innocence avec ses quiétudes.

    Dans les bois je reprends d’antiques habitudes,
    Tout un passé renaît en mon cœur étonné.
    Et, gai, vous oubliant, humaines lassitudes,
    Vers les arbres je cours d’un élan...

  • A Claudius Popelin.

    La gloire a sillonné de ses illustres rides
    Le visage hardi de ce grand Cavalier
    Qui porte sur son front que nul n'a fait plier
    Le hâle de la guerre et des soleils torrides.

    En tous lieux, Côte-Ferme, îles, sierras arides,
    Il a planté la croix, et, depuis l'escalier
    Des Andes, promené son pennon familier
    Jusqu'au...