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        Nul n’oserait frôler l’effilement des doigts
        Que je tends en un geste indifférent et triste.

        L’amour n’a point d’écho pour répondre à ma voix,
        Nul n’ose interroger mes regards d’améthyste…

        Car moi, fille royale, ainsi je l’ai voulu,
        Sachant que mon bonheur était dans le silence…

        Seuls, les beaux chants lointains de l’...