DANS l’air plein de clameurs méchantes,
De sanglots et de bruits moqueurs,
Pour chasser l’angoisse des cœurs,
Passe le refrain que tu chantes.

Le refrain plaintif où tu dis
La fuite des heures aimées
Et combien sont vite fermées
Les portes d’or...

Faut-il donc que ce petit livre
Où plein d’espoir chante l’Amour,
Te trouve souffrante en ce jour,
Toi, pour qui seule je veux vivre ?

Faut il qu’au moment tant béni
Ce mal affreux t’ait disputée
A ma tendresse épouvantée
Et de ton chevet m’ait banni...