Te voilà, rire du Printemps ! Les thyrses des lilas fleurissent. Les amantes qui te chérissent Délivrent leurs cheveux flottants.
Sous les rayons d'or éclatants Les anciens lierres se flétrissent. Te voilà, rire du Printemps ! Les thyrses de lilas...
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Il brille, le sauvage Été, La poitrine pleine de roses. Il brûle tout, hommes et choses, Dans sa placide cruauté.
Il met le désir effronté Sur les jeunes lèvres décloses ; Il brille, le sauvage Été, La poitrine pleine de roses.
Roi superbe, il...
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Ami, partez sans émoi ; l'Amour vous suit Pour faire fête à votre belle hôtesse. Vous dites donc qu'on aura cette nuit Souper au vin du Rhin, grande liesse Et cotillon chez une poëtesse. Que j'aime mieux dans les quartiers lointains, Au grand soleil ouvert tous les...
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Il est dans l'île lointaine Où dort la péri, Sur le bord d'une fontaine, Un rosier fleuri
Qui s'orne toute l'année Des plus belles fleurs. Il est une coupe ornée De mille couleurs,
Dont le sein de marbre voile Les flots d'un doux vin....
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Élite du monde élégant, Qui fuis le boulevard de Gand, O troupe élue, Pour nous suivre sur ce tréteau Où plane l'esprit de Wateau, Je te salue !
Te voilà ! Nous pouvons encor Te dévider tout le fil d'or De la bobine ! En un rêve...
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Sois le bienvenu, rouge Automne, Accours dans ton riche appareil, Embrase le coteau vermeil Que la vigne pare et festonne.
Père, tu rempliras la tonne Qui nous verse le doux sommeil ; Sois le bienvenu, rouge Automne, Accours dans ton riche appareil....
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Un tout petit pamphlétaire Voudrait se tenir debout Sur le fauteuil de Voltaire.
Je vois sous ce mousquetaire, Dont le manteau se découd, Un tout petit pamphlétaire.
Renvoyez au Finistère Le grain frelaté qu'il moud Sur le fauteuil de Voltaire...
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Muse au beau front, muse sereine, Plus de satire, j'y consens. N'offensons pas avec ma haine Le calme éther d'où tu descends. Je chante en ces vers caressants Une lèvre de pourpre, éclose Sous l'éclair des cieux rougissants, Ici tout est couleur de rose. ...
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Moi, je regardais ce cou-là. Maintenant chantez, me dit Paule. Avec des mines d'Attila, Moi, je regardais ce cou-là. Puis, un peu de temps s'écoula... Qu'elle était blanche, son épaule ! Moi, je regardais ce cou-là ; Maintenant chantez, me dit Paule.
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Camille, en dénouant sur votre col de lait Vos cheveux radieux plus beaux que ceux d'Hélène, Égrenez tour à tour, ainsi qu'un chapelet, Ces guirlandes de fleurs sur ces tapis de laine.
Tandis que la bouilloire, éveillée à demi, Ronfle tout bas auprès du tison qui s...
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