En passant dans un petit bois
Où le coucou chantait
Où le coucou chantait
Dans son joli chant il disait
Coucou, coucou, coucou, coucou.
Et moi qui croyais qu'il disait
Cass'-lui le cou, cass'-lui le cou.
Et moi de m'en cour' cour' cour'
Et moi de m'en courir !
-
-
Do do l'enfant do
L'enfant dormira tantôt
Une poule blanche
Est là dans la grange
Qui va faire un petit coco
Pour l'enfant qui va fair' dodo
Do do dormez poulette
Do do dormez poulot. -
Bonjour madame
Quelle heure est-il ?
Il est midi
Qu'est-ce qui l'a dit ?
La petite souris
Où donc est-elle ?
Dans la chapelle
Que fait-elle ?
De la dentelle
Pour qui ?
Pour les dames de Paris
Qui portent des petits souliers gris
Pinpon d'or
La plus belle est en dehors. -
J'ai perdu mon mouchoir
Dans la rue Notre-Dame
Notre-Dame était couchée
Avec un joli bébé.
Qui sera le parrain ?
Qui sera la marraine ?
Hé ! c'est monsieur Henri
Avec son habit gris
Hé ! c'est mam'selle Fanny
La mère à Mistigris.
Et que ça saute ! -
Un petit chien blanc
Sur un bâtiment
Tournait sa queue
Vers vers le soleil
Sa maman l'a vu
Il s'est encouru
Pipe galette pipe galou
Frisou ! -
Bonsoir madame la Lune
Que faites-vous donc là ?
J'fais mûrir des prunes
Pour tous ces enfants-là.
Bonjour monsieur le Soleil
Que faites-vous donc là ?
J'fais mûrir des groseilles
Pour tous ces enfants-là. -
Là-haut là-haut sur ces montagnes
Il y avait un doux berger
Qui disait dans son langage
Qu'il voulait se marier.
Belles bergères entrez en danse
Regardez comme l'on danse
Faites un tour demi-tour
Belles embrassez vos amours ! -
Rentrez dans vos cartons, robe, rubans, résille !
Rentrez, je ne suis plus l'heureuse jeune fille
Que vous avez connue en de plus anciens jours.
Je ne suis plus coquette, ô mes pauvres atours !
Laissez-moi ma cornette et ma robe de chambre,
Laissez-moi les porter jusqu'au mois de décembre ;
Leur timide couleur n'offense point mes yeux :
C'est comme un... -
Au clair soleil de la jeunesse,
Pauvre enfant d'été, moi, j'ai cru.
- Est-il sûr qu'un jour tout renaisse,
Après que tout a disparu ?
Pauvre enfant d'été, moi, j'ai cru !
Et tout manque où ma main s'appuie.
- Après que tout a disparu
Je regarde tomber la pluie.
Et tout manque où ma main s'appuie.
Hélas ! les beaux jours ne sont... -
Hélas ! qui t?a si jeune enseigné ces mystères
Et toutes ces douleurs du pauvre c?ur humain ?
Quel génie au milieu des sentiers solitaires,
Au sortir du berceau t?a conduit par la main ?
O chantre vigoureux, ô nature choisie !
Quel est l?esprit du Ciel qui t?emporte où tu veux ?
Quel souffle parfumé de sainte poésie
Soulève incessamment l?or de tes...