Quelquefois je suis plein de grandes voix anciennes,
Et je revis un peu l’enfance en la villa ;
Je me retrouve encore avec ce qui fut là
Quand le soir nous jetait de l’or par les persiennes.
Et dans mon âme alors soudain je vois groupées
Mes sœurs à cheveux blonds jouant près des vieux feux ;
Autour d’elles le chat rôde, le dos frileux,
Les regardant...