• V

    On croyait dans ces temps où le pâtre nocturne,
    Loin dans l’air, au-dessus de son front taciturne,
    Voyait parfois, témoin par l’ombre recouvert,
    Dans un noir tourbillon de tonnerre et de pluie,
    Passer rapidement la figure éblouie
    ...

  • Souvent le coeur qu'on croyait mort
    N'est qu'un animal endormi ;
    Un air qui souffle un peu plus fort
    Va le réveiller à demi ;
    Un rameau tombant de sa branche
    Le fait bondir sur ses jarrets
    Et, brillante, il voit sur les prés
    Lui sourire la lune blanche.