• Conte les ans, les mois, les heures et les jours
    Et les points de ta vie, et me dis, malhabile,
    Où ils s'en sont allés : comme l'ombre fragile
    Ils se sont écoulés sans espoir de retour.

    Nous mourons et nos jours roulent d'un vite cours
    L'un l'autre se poussant comme l'onde labile*
    Qui ne retourne point, mais sa course mobile
    D'une même roideur...