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    Tous les jours m'apportaient une lettre nouvelle.
    On m'écrivait : « Ami, viens, la saison est belle ;
    Ma femme a fait pour toi décorer sa maison,
    Et mon petit Arthur sait bégayer ton nom. »
    Je partis, et deux jours d'une route poudreuse
    M'amenèrent enfin à la maison heureuse,
    A la blanche maison de mes heureux amis.
    J'entrai, l'heure sonnait ;...

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    « Ah ! monsieur ! mon métier d’domestique a changé,
    Me dit le grand Charly, son béret sur l’oreille :
    En yentrant, j’croyais pas trouver un’ plac’ pareille,
    Et j’n’ai jamais encor si bien bu, ni mangé.

    Mon maîtr’ ? C’est un homm’ simpl’ qui rest’ dans sa nature,
    Sans s’occuper d’la mode et du mond’ d’aujourd’hui,
    Laissant pousser bien longs ses ch’...

  • Le corps pâle brûlé au bûcher domestique,
    Content de l'Achéron en sa chère moitié,
    Vécut, mourut, brûla, ô cendres d'amitié,
    Puisse naître de vous le cher oiseau unique !

    Soyez donc arrousés du doux nectar lybique,
    Heureux qui êtes morts premier que l'amitié
    Qui lia vos deux coeurs eût pris fin. Ô pitié,
    Je n'en suis pas ainsi vers cette fantastique...