• Quand le livre où s’endort chaque soir ma pensée,
    Quand l’air de la maison, les soucis du foyer,
    Quand le bourdonnement de la ville insensée
    Où toujours on entend quelque chose crier,

    Quand tous ces mille soins de misère ou de fête
    Qui remplissent nos jours, cercle aride et borné,
    Ont tenu trop longtemps, comme un joug sur ma tête,
    Le regard de mon...

  • Quand le livre où s'endort chaque soir ma pensée,
    Quand l'air de la maison, les soucis du foyer,
    Quand le bourdonnement de la ville insensée
    Où toujours on entend quelque chose crier,

    Quand tous ces mille soins de misère ou de fête
    Qui remplissent nos jours, cercle aride et borné,
    Ont tenu trop longtemps, comme un joug sur ma tête,
    Le regard de mon âme...

  • Le vieillard chaque jour dans plus d'ombre s'éveille ;
    A chaque aube il est mort un peu plus que la veille.
    La vie humaine, ce noeud vil,
    Se défait lentement, rongé par l'âme ailée ;
    Le sombre oiseau lié veut prendre sa volée
    Et casse chaque jour un fil.

    Ô front blanc qu'envahit la grande nuit tombante,
    Meurs ! tour à tour ta voix, ta force...