Quand nous aurons passé l'Infernale rivière,
Vous et moy pour nos maux damnez aux plus bas lieux,
Moy pour avoir sans cesse idolâtré vos yeux
Vous pour être à grand tort de mon coeur la meurtrière.
Si je puis toujours voir votre belle lumière,
Les éternelles nuits, les regrets furieux
N'étonneront mon âme, et l'Enfer odieux
N'aura point de douleur qui...