L’herbe est molle au soleil sous les frais peupliers,
Aux pentes des sources moussues
Qui, dans les prés en fleurs germant par mille issues,...
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L’herbe est molle au sommeil sous les frais peupliers.
Repose, ô Phidylé : Midi sur les feuillages |
La lumière s’éveille à l’orient du monde. Elle s’épanouit en gerbes, elle inonde, |
Certes, il n’aimait pas à la façon des hommes, |
Un invisible fouet les harcèle et les mène, |
Dans l’immense Prairie, océan sans rivages, La plume d’aigle au crâne, et de la face au torse |
Berger du monde, clos les paupières funèbres Va, pars ! Suis le chemin antique des aïeux. |
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La nuit enveloppait les sept Monts et la Plaine. Du dôme surbaissé, seule, une lampe antique, |
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