• Dans l’immense largeur du Capricorne au Pôle
    Le vent beugle, rugit, siffle, râle et miaule,
    Et bondit à travers l’Atlantique tout blanc
    De bave furieuse. Il se rue, éraflant
    L’eau blême qu’il pourchasse et dissipe en buées ;
    Il mord,...

  • Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
    Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
    Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
    Le navire glissant sur les gouffres amers.

    A peine les ont-ils déposés sur les planches,
    Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
    Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
    Comme des avirons traîner à...

  • Dans l'immense largeur du Capricorne au Pôle
    Le vent beugle, rugit, siffle, râle et miaule,
    Et bondit à travers l'Atlantique tout blanc
    De bave furieuse. Il se rue, éraflant
    L'eau blême qu'il pourchasse et dissipe en buées ;
    Il mord, déchire, arrache et tranche les nuées
    Par tronçons convulsifs où saigne un brusque éclair ;
    Il saisit, enveloppe et...