• Surgi de la croupe et du bond
    D’une verrerie éphémère
    Sans fleurir la veillée amère
    Le col ignoré s’interrompt.

    Je crois bien que deux bouches n’ont
    Bu, ni son amant, ni ma mère,
    Jamais à la même Chimère,
    Moi, sylphe de ce froid plafond !

    Le pur vase d’aucun breuvage
    Que l’inexhaustible veuvage
    Agonise mais ne consent,

    Naïf...

  • Tout Orgueil fume-t-il du soir,
    Torche dans un branle étouffée
    Sans que l’immortelle bouffée
    Ne puisse à l’abandon surseoir !

    La chambre ancienne de l’hoir
    De maint riche mais chu trophée
    Ne serait pas même chauffée
    S’il survenait par le couloir.

    Affres du passé nécessaires
    Agrippant comme avec des serres
    Le sépulcre de désaveu,...

  • Une dentelle s’abolit
    Dans le doute du Jeu suprême
    À n’entr’ouvrir comme un blasphème
    Qu’absence éternelle de lit.

    Cet unanime blanc conflit
    D’une guirlande avec la même,
    Enfui contre la vitre blême
    Flotte plus qu’il n’ensevelit.

    Mais, chez qui du rêve se dore
    Tristement dort une mandore
    Au creux néant musicien

    Telle que...

  • Victorieusement fui le suicide beau
    Tison de gloire, sang par écume, or, tempête !
    Ô rire si là-bas une pourpre s’apprête
    À ne tendre royal que mon absent tombeau.

    Quoi ! de tout cet éclat pas même le lambeau
    S’attarde, il est minuit, à l’ombre qui nous fête
    Excepté qu’un trésor présomptueux de tête
    Verse son caressé nonchaloir sans flambeau,

    ...

  • Victorieusement fui le suicide beau
    Tison de gloire, sang par écume, or, tempête !
    Ô rire si là-bas une pourpre s’apprête
    À ne tendre royal que mon absent tombeau.

    Quoi ! de tout cet éclat pas même le lambeau
    S’attarde, il est minuit, à l’ombre qui nous fête
    Excepté qu’un trésor présomptueux de tête
    Verse son caressé nonchaloir sans flambeau,

    ...

  • Toujours plus souriant au désastre plus beau.
    Soupirs de sang, or meurtrier, pamoison, fête !
    Une millième fois avec ardeur s’apprête
    Mon solitaire amour à vaincre le tombeau.

    Quoi ! de tout ce coucher, pas même un cher lambeau
    Ne reste, il est minuit, dans la main du poète
    Excepté qu’un trésor trop folâtre de tête
    Y verse sa lueur diffuse sans...

  • Victorieusement fui le suicide beau
    Tison de gloire, sang par écume, or, tempête !
    Ô rire si là-bas une pourpre s’apprête
    À ne tendre royal que mon absent tombeau.

    Quoi ! de tout cet éclat pas même le lambeau
    S’attarde, il est minuit, à l’ombre qui nous fête
    Excepté qu’un trésor présomptueux de tête
    Verse son caressé nonchaloir sans flambeau

    La...

  • Le pur soleil qui remise
    Trop d’éclat pour l’y trier
    Ote ébloui sa chemise
    Sur le dos du vitrier.

  • Torche dans un branle étouffée
    Sans que l'immortelle bouffée
    Ne puisse à l'abandon surseoir !

    La chambre ancienne de l'hoir
    De maint riche mais chu trophée
    Ne serait pas même chauffée
    S'il survenait par le couloir.

    Affres du passé nécessaires
    Agrippant comme avec des serres
    Le sépulcre de désaveu,

    Sous un marbre lourd qu'elle...

  • La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres.
    Fuir ! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
    D'être parmi l'écume inconnue et les cieux !
    Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
    Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
    Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
    Sur le vide papier que la blancheur défend
    Et ni la jeune femme...