Toute une mer d’épis ondule et les sillons
Portent à la famine un défi ; l’été brille,
De chauds arômes d’ambre emplissent les rayons ;
Les blés mûrs, pleins et lourds, attendent la faucille.
Les moineaux, les mulots festinent ; les grillons
Poussent un chœur strident comme un feu qui pétille.
La brute...
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Quand l'amitié, par un vœu cordial,
Digne Panard, me fait tenir ton verre,
Ah ! puisse-t-il être comme un fanal
Jetant à tous ses rayons de lumière !
D'heureux couplets, chacun offrant sa part,
Rendra féconds mes jours de Présidence :Vase sacré, verre du bon Panard,
Sois du Caveau la corne d'abondance !Grâce à l'éclat de ton choc argentin...
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Ô belle corne, d'où
penchée vers notre attente ?
Qui n'êtes qu'une pente
en calice, déversez-vous !
Des fleurs, des fleurs, des fleurs,
qui, en tombant font un lit
aux bondissantes rondeurs
de tant de fruits accomplis !
Et tout cela sans fin
nous attaque et s'élance,
pour punir l'insuffisance
de notre coeur déjà plein.
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