• Le soleil de juillet flétrit la marguerite
    Et pèse lourdement au front du bouton d’or.
    La brise au plus profond des bois muets s’abrite :
    Le soleil luit toujours, le soleil luit encor !

    Dans les prés à demi desséchés, rien ne bouge ;
    Pas un bruit n’interrompt le sommeil des échos.
    Les faucheurs sont couchés au bord du sainfoin rouge,
    Marqué de traits...

  • Les pâles amoureux cherchent les frais avrils,
    Le lent vieillard s’attarde aux douceurs de l’automne ;
    Juillet, lourd aux faucheurs, mois grave où le ciel tonne,
    Mois des blés d’or, c’est toi qu’aiment les cœurs virils !

    Car la terre, oubliant les rêves puérils
    De sa virginité qu’un bruit de source étonne,
    Ne connaît pas encor ce sanglot monotone
    Que...