Si je suis reine au bal dans ma rote traînante,
Noyant mon petit pied dans un flot de velours ;
Je suis belle en sortant de mes grands cerceaux lourds.
Je n’ai rien à gagner dans leur prison gênante.
Voyant mes cheveux d’or ondoyer sur mes reins,
La Vénus à la conque aurait pâli d’envie.
Comme elle, sur les eaux, tritons et dieux marins,
Tout...