• L’épée en main, le pied sur la roue immortelle,
    Douce à l’homme futur, terrible au dieu dompté,
    Elle vole, les yeux dardés droit devant elle,
    Dans sa grâce, sa force et sa sérénité !


  • ...

  • Sur la luzerne en fleur assise,
    Qui chante dès le frais matin ?
    C’est la fille aux cheveux de lin,
    La belle aux lèvres de cerise.

    L’amour, au clair soleil d’été,
    Avec l’alouette a chanté.

    Ta bouche a des couleurs divines,
    Ma chère, et tente le baiser !
    Sur l’herbe en fleur veux-tu causer,
    Fille aux cils longs, aux boucles fines ?

    L...

  • Sur la luzerne en fleur assise
    Qui chante dès le frais matin ?
    C’est la fille aux cheveux de lin,
    La belle aux lèvres de cerise.

    L’amour, au clair soleil d’été,
    Avec l’alouette a chanté.

    Ta bouche a des couleurs divines,
    Ma chère, et tente le baiser !
    Sur l’herbe en fleur veux-tu causer,
    Fille aux cils longs, aux boucles fines ?

    L...


  • ...


  • ...


  • ...

  • Comme le flot des mers ondulant vers les plages,
    Ô bois, vous déroulez, pleins d’arome et de nids,
    Dans l’air splendide et bleu, vos houles de feuillages ;
    Vous êtes toujours vieux et toujours rajeunis.

    Le temps a respecté, rois aux longues années,
    Vos grands fronts couronnés de lianes d’argent ;
    Nul pied ne foulera vos feuilles non fanées :
    Vous...


  • ...

  • Le frais matin dorait de sa clarté première
    La cime des bambous et des gérofliers.
    Oh ! les mille chansons des oiseaux familiers
    Palpitant dans l’air rose et buvant la lumière !

    Comme lui tu brillais, ô ma douce lumière,
    Et tu chantais...