Les siècles sont au peuple ; eux, ils ont le moment, Ils en usent. Ô lutte étrange ! Acharnement ! Chacun à grand bruit coupe une branche de l'arbre. Là, des éclats d'airain, là, des éclats de marbre ; La colonne romaine ainsi que l'arc français Tombent. Que dirait-...
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Moi qu'un petit enfant rend tout à fait stupide, J'en ai deux ; George et Jeanne ; et je prends l'un pour guide Et l'autre pour lumière, et j'accours à leur voix, Vu que George a deux ans et que Jeanne a dix mois. Leurs essais d'exister sont divinement gauches ; On...
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La prisonnière passe, elle est blessée. Elle a On ne sait quel aveu sur le front. La voilà ! On l'insulte ! Elle a l'air des bêtes à la chaîne. On la voit à travers un nuage de haine. Qu'a-t-elle fait ? Cherchez dans l'ombre et dans les cris, Cherchez dans la fumée...
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Où donc est la clarté ? Cieux, où donc est la flamme ? Où donc est la lumière éternelle de l'âme ? Où donc est le regard joyeux qui voit toujours ?
Depuis qu'en proie aux deuils, aux luttes, aux amours, Plaignant parfois l'heureux plus que le misérable, Je...
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Je suis enragé. J'aime et je suis un vieux fou. - Grand-père ? - Quoi ? - je veux m'en aller. - Aller où ? - Où je voudrai. - C'est bien. - Je veux sortir, grand-père. - Sortons. - Grand-père ? - Quoi ? - Pleuvra-t-il ? - Non, j'espère. Je veux qu'il pleuve, moi. - Pourquoi...
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J'atteignais l'âge austère où l'on est fort en thème, Où l'on cherche, enivré d'on ne sait quel parfum, Afin de pouvoir dire éperdument Je t'aime ! Quelqu'un.
J'entrais dans ma treizième année. Ô feuilles vertes ! Jardins ! croissance obscure et douce du printemps...
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Tu me parles du fond d'un rêve Comme une âme parle aux vivants. Comme l'écume de la grève, Ta robe flotte dans les vents.
Je suis l'algue des flots sans nombre, Le captif du destin vainqueur ; Je suis celui que toute l'ombre Couvre sans éteindre son...
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L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur ; Le soir brumeux ternit les astres de l'azur. Les longs jours sont passés ; les mois charmants finissent. Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent ! Comme le temps s'en va d'un pas précipité ! Il semble...
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Quoi donc ! la vôtre aussi ! la vôtre suit la mienne ! O mère au coeur profond, mère, vous avez beau Laisser la porte ouverte afin qu'elle revienne, Cette pierre là-bas dans l'herbe est un tombeau !
La mienne disparut dans les flots qui se mêlent ; Alors, ce fut...
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Aux environs de Paris
Midi chauffe et sèche la mousse ; Les champs sont pleins de tambourins ; On voit dans une lueur douce Des groupes vagues et sereins.
Là-bas, à l'horizon, poudroie Le vieux donjon de saint Louis ; Le soleil dans toute sa...
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