Vous ne reverrez plus les monts, les bois, la terre,
Beaux yeux de mes soldats qui n’aviez que vingt ans
Et qui êtes tombés, en ce dernier printemps,
Où plus que jamais douce apparut la lumière.

On n’osait plus songer au réveil des champs d’or
Que l’aube revêtait...

Soldats morts à la guerre,
Qui remplissez le sol mortuaire, là-bas,
Avec le spectacle encor rouge des combats
...