HUNDIDO en el ocaso
El sol tras de los montes;
No ver sinó tinieblas
Y negros horizontes;
No oír del ave amante
Los tímidos murmullos,
Ni notas, ni armonías,
Ni plácidos arrullos.
Sinó ansias, tedio, enojos,
En malestar atroz,
Eso es no ver tus ojos.
Eso es no oír tu voz.
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Au bord de l’eau verte, les sauterelles
sautent ou se traînent,
ou bien sur les fleurs des carottes frêles
grimpent avec peine.Dans l’eau tiède filent les poissons blancs
auprès d’arbres noirs
dont l’ombre sur l’eau tremble doucement
au soleil du soir.Deux pies qui crient s’envolent loin, très loin,...
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Comme bercée en un hamac
La pensée oscille et tournoie,
A cette heure où tout estomac
Dans un flot d'absinthe se noie.
Et l'absinthe pénètre l'air,
Car cette heure est toute émeraude.
L'appétit aiguise le flair
De plus d'un nez rose qui rôde.
Promenant le regard savant
De ses grands yeux d'aigues-marines,
Circé cherche d'où vient le... -
En robe grise et verte avec des ruches,
Un jour de juin que j'étais soucieux,
Elle apparut souriante à mes yeux
Qui l'admiraient sans redouter d'embûches ;
Elle alla, vint, revint, s'assit, parla,
Légère et grave, ironique, attendrie :
Et je sentais en mon âme assombrie
Comme un joyeux reflet de tout cela ;
Sa voix, étant de la musique fine,... -
Des ruisseaux un déluge a fait de lourds torrents
Qui roulent, pêle-mêle, écumeux, dévorant
L'étendue, au travers des landes, des pacages,
Et changeant en lacs fous les stagnants marécages.
Mais l'eau dort plate autour d'un grand tertre escarpé,
Tout hérissé de bois. Lent, le soir est tombé.
Dans l'air mort, où s'ébauche un soupçon de tonnerre,
... -
Une souris verte
Qui courait dans l'herbe
Je l'attrape par la queue
Je la montre à ces messieurs
Ces messieurs me disent
Trempez-la dans l'huile
Trempez-la dans l'eau
Ça deviendra un escargot
Tout chaud
Je la mets dans mon mouchoir
Elle dit qu'il fait trop noir
Je la mets dans mon chapeau
Elle dit qu'il fait trop chaud
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