Tous les jours, écartant les roseaux et les branches,
Près du fleuve où j’habite un pêcheur vient s’asseoir
— Car sous l’onde il a vu glisser des formes blanches —
Et reste là, rêveur, du matin jusqu’au soir.
L’air frémit, l’eau soupire et semble avoir une âme,
Un œil bleu s’ouvre et brille au cœur des nénufars,
Un poisson se transforme et prend un corps...