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    O l’ineffable horreur des étés somnolents
    Où les lilas au long des jardins s’alanguissent
    Et les zéphyrs, soupirs de sistres indolents,
    Sur les fleurs de rubis et d’émeraude glissent !

    Car les vieilles amours s’éveillent sous les fleurs,
    Et les vieux souvenirs, sous le vent qui circule,
    Soulèvent leurs soupirs, échos vagues des pleurs
    De la...

  • Les glaces sont les mélancoliques gardiennes
    Des visages et des choses qui s'y sont vus ;
    Mirage obéissant sans jamais un refus !
    Mais le soir leur revient en crises quotidiennes ;
    C'est une maladie en elles que le soir ;
    Comment se prolonger un peu, comment surseoir
    Au mal de perdre en soi les couleurs et les lignes ?
    C'est le mal d'un canal où s'...

  • A STÉPHANE MALLARMÉ

    I

    O l'ineffable horreur des étés somnolents
    Où les lilas au long des jardins s'alanguissent
    Et les zéphyrs, soupirs de sistres indolents,
    Sur les fleurs de rubis et d'émeraude glissent !

    Car les vieilles amours s'éveillent sous les fleurs,
    Et les vieux souvenirs, sous le vent qui circule,
    Soulèvent leurs soupirs,...