Oui, c’est une montée âpre, longue et poudreuse,
Un revers décharné, vrai site de chartreuse.
Les pierres du chemin, qui croulent sous les pieds,
Trompent à chaque instant les pas mal appuyés.
Pas un brin d’herbe vert, pas une teinte fraîche ;
On ne voit que des murs bâtis en pierre sèche,
Des groupes contrefaits d’oliviers rabougris
Au feuillage...
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J’ai vu, tels que des morts réveillés par le glas,
Les moines, lampe en main, se ranger en silence,
Puis pousser, comme un vol de corbeaux qui s’élance,
Leurs noirs miserere qui plaisent au cœur las.Le néant dans le cloître a sonné sous mes pas ;
J’ai connu la cellule, où le calme commence,
D’où le monde nous semble une mêlée immense
Dont le... -
Jéhova de la terre a consacré les cimes ;
Elles sont de ses pas le divin marchepied,
C’est là qu’...Jéhova de la terre a consacré les cimes ;
Elles sont de ses pas le divin marchepied,
C'est là qu'environné de ses foudres sublimes
Il vole, il descend, il s'assied.
Sina, l'Olympe même, en conservent la trace ;
L'Oreb, en tressaillant, s'inclina sous ses pas ;
Thor entendit sa voix, Gelboé vit sa face;
Golgotha pleura son trépas.
Dieu que l'...J'ai vu, tels que des morts réveillés par le glas,
Les moines, lampe en main, se ranger en silence,
Puis pousser, comme un vol de corbeaux qui s'élance,
Leurs noirs miserere qui plaisent au coeur las.
Le néant dans le cloître a sonné sous mes pas ;
J'ai connu la cellule, où le calme commence,
D'où le monde nous semble une mêlée immense
Dont le vain...Oui, c'est une montée âpre, longue et poudreuse,
Un revers décharné, vrai site de Chartreuse.
Les pierres du chemin, qui croulent sous les pieds,
Trompent à chaque instant les pas mal appuyés.
Pas un brin d'herbe vert, pas une teinte fraîche ;
On ne voit que des murs bâtis en pierre sèche,
Des groupes contrefaits d'oliviers rabougris,
Au feuillage...