• L'automne a dénudé les glèbes et le soir.
    Un soir d'exil et de mains désunies,
    S'approche à l'horizon des plaines infinies,
    Roi dévêtu de pourpre et spolié d'espoir.

    Ô marcheur aux pieds nus et las qui viens t'asseoir
    Sans compagnon, parmi les landes défleuries,
    Près des eaux mornes, quelles mêmes agonies
    Alourdissent ton front vers ce triste...