LETTRE
Éloigné de vos yeux, Madame, par des soins
Impérieux (j’en prends tous les dieux à témoins),
Je languis et je meurs, comme c’est ma coutume
En pareil cas, et vais, le cœur plein d’amertume,
À travers des soucis où votre ombre...
LETTRE Éloigné de vos yeux, Madame, par des soins |
Quand même tu dirais De quand même t’aimer, |
Parmi l’obscur champ de bataille Agiles, les yeux verts, aux pattes |
Tu m’as, ces pâles jours d’automne blanc, fait mal |
Mais après les merveilles Faut célébrer la blanche |
Quand Marco passait, tous les jeunes hommes |
Sur mon front, mille fois solitaire, Il dit ce regard — pût-il se taire ! |
Même quand tu ne bandes pas,
— Couilles de mon amant, sœurs fières |
Mes amants n’appartiennent pas aux classes riches :
Je les goûte en habits de travail, cotte et veste ; |
Et je t’attends en ce café, Tu sais, parbleu ! que cela m’est |