• I

    Ô jeune Thyoné, vierge au regard vainqueur,
    Aphrodite jamais n'a fait battre ton coeur,
    Et des flèches d'Éros l'atteinte toujours sûre
    N'a point rougi ton sein d'une douce blessure.
    Ah ! si les Dieux jaloux, vierge, n'ont pas formé
    La neige de ton corps d'un marbre inanimé,
    Viens au fond des grands bois, sous les larges ramures
    Pleines de...