C’était au temps
Où les grands Dieux de marbre et d’or
Ne vivaient plus qu’en leurs statues ;
On les voyait encor,
Debout et nues,
Au seuil des temples clairs
A tuiles d’or,
Avec la mer
Derrière eux, éclatante, innombrable et sereine,...
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Laisse la porte ouverte à tous, qu'un autre tente Tu as passé le seuil que fuit ta vie errante; |
Et j’ai fait, tout ce jour, des treilles de ma vie |
La pendule hâtive et l’horloge au pas lent |
Le jardin rit au fleuve et le fleuve soupire Le liseron s'élance et le lierre s'étire; |
Le parquet de bois clair mire la fresque inverse |
La Mer écume et gronde autour de l'âpre îlot |
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Au vent vif de la lagune
Souffle de l’Adriatique, |
La corneille criarde et la blanche colombe |