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    Toi que la vie à peine effleure de son aile ;
    Toi qui de l’innocence, au fond de ta prunelle,
    Gardes encor l’éclat vermeil ; —
    Enfant ! toi dont les jours sont pleins de douces choses,
    Et qui ne vois, la nuit, que des chimères roses
    Qui se penchent sur ton sommeil !

    Toi qui goûtes encor les tendresses sans nombre
    De celle devant qui s’...