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    MÉDITER de beaux vers, c’est apprendre son âme,
    La strophe est un miroir fidèle où l’on se voit
    Dans les traits d’un visage ami, pareil à soi,
    Avec la même angoisse aux yeux, la même flamme.

    Ce que j’ai de secret, un verbe le proclame ;
    Ce que j’ai de confus, un mot l’éclaire en moi ;
    Et dans sa vérité mon être s’aperçoit,
    Cruel et lamentable...