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    S’IL est au paradis un lieu pour les poètes,
    Ce doit être la plus sereine des retraites,
    Où le silence est fait de bruits d’ailes et d’eau,
    Où le feuillage bouge en transparent rideau.
    Crépuscule éternel, l’ombre à peine déploie
    Son voile gris devant le soleil qui flamboie,
    Et toujours les ors verts, rouges et violets
    Teignent les arbres hauts...