Circé pâle et farouche, à vous, magicienne,
A vous mon âme, à vous mes chansons, car toujours,
Ravivant le foyer de ma douleur ancienne,
Vous creusez sous mes pas un abîme où je cours.
J’y cours avec bonheur, car sur vos noirs rivages
Les rosiers idéals se mêlent aux cyprès,
Préparez sans remords les funestes breuvages,
Et donnez-moi vos mains...