À mon ami A. Pigny.
I
Soulevant le rideau des ombres,
La pâle lune, lentement,
Des fleuves noirs aux forêts sombres
Étale son rayonnement,
Et sur le vert tapis des mousses
Où la nuit épand sa fraîcheur,
On sent planer deux choses douces.
La solitude et la blancheur.
Jour timide, aube solitaire
Qui nous...