• A M. L’ABBÉ DELILLE.

    O toi, dont la touchante et sublime harmonie
    Charme toujours l’oreille en attachant le cœur,
    Digne rival, souvent vainqueur,
    ...

  • Chantons les amours de Lubin,
    Nuit et jour il soupire en vain :
    Hélas ! sans espérance.
    Lise, pourtant, l'aime en secret ;
    Mais il l'ignore, et n'oserait
    Parler de sa, parler de sa,
    Parler de sa constance.

    Content d'admirer ses attraits,
    Il n'ose approcher de trop près,
    Tant Lubin est honnête :
    Il croit, sans se rendre suspect,...

  • Loin des bords trop fleuris de Gnide et de Paphos,
    Effrayé d'un bonheur ennemi du repos,
    J'allais, nouveau pasteur, aux champs de Syracuse
    Invoquer dans mes vers la nymphe d'Aréthuse,
    Lorsque Vénus, du haut des célestes lambris,
    Sans armes, sans carquois, vint m'amener son fils.
    Tous deux ils souriaient : " Tiens, berger, me dit-elle,
    Je te laisse mon fils,...