Telle qu'était Diane, alors qu'imprudemment L'infortuné chasseur la voyait toute nue, Telle dedans un bain Clorinde s'est tenue, N'ayant le corps vêtu que d'un moite élément.
Quelque dieu dans ces eaux caché secrètement A vu tous les appas dont la belle est...
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Mon âme, défends-toi du désir aveuglé Qui d'un mouvement déréglé Sous des fers éclatants te veut rendre asservie, Et d'un sage conseil rejette le poison Qui pourrait nous ôter la vie, Nous ayant ôté la raison.
Considère qu'Amour avecque des appas ...
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Celle dont la dépouille en ce marbre est enclose Fut le digne sujet de mes saintes amours. Las ! depuis qu'elle y dort, jamais je ne repose, Et s'il faut en veillant que j'y songe toujours.
Ce fut une si rare et si parfaite chose Qu'on ne peut la dépeindre avec...
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Destins, faites-moi voir une ville allumée, Toute pleine d'horreur, de carnage et de bruit, Où l'inhumanité d'une orgueilleuse armée Triomphe insolemment d'un empire détruit.
Faites-moi voir encore une flotte abîmée Par le plus fâcheux temps que l'orage ait...
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Soupir, subtil esprit de flamme Qui sors du beau sein de Madame, Que fait son coeur, apprends-le-moi ? Me conserve-t-il bien la foi ? Ne serais-tu pas l'interprète D'une autre passion secrète Ô cieux ! qui d'un si rare effort Mites tant de vertus en elle...
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Aux rayons du soleil, le paon audacieux, Cet avril animé, ce firmament volage, Étale avec orgueil en son riche plumage Et les fleurs du printemps, et les astres des cieux.
Mais comme il fait le vain sous cet arc gracieux Qui nous forme d'Iris une nouvelle image...
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fait en relief, de la main de Michel-Ange
Ce n'est ni marbre, ni porphyre, Que le corps de ce beau chasseur, Dont l'haleine d'un mol zéphyre Évente les cheveux avec tant de douceur. En cette divine sculpture,
On voit tout ce que la nature Put...
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Cette nuit en dormant d'un somme inquiété, J'ai toujours combattu de tristes rêveries, La clarté d'un tison dans une obscurité M'a fait à l'impourvu paraître des Furies.
Près de moi la Discorde, et l'Infidélité Montraient leur violence en mille barbaries, ...
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Puisque votre Parent ne s'est peu dispensé De servir de victime au Démon de la guerre : C'est, ô belle Idalie, une erreur de penser Que les plus beaux Lauriers soient exempts du tonnerre.
Si la Mort connaissait le prix de la valeur Ou se laissait surprendre aux...
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Séjour mélancolique, où les ombres dolentes Se plaignent chaque nuit de leur adversité Et murmurent toujours de la nécessité Qui les contraint d'errer par les tombes relantes,
Ossements entassés, et vous, pierres parlantes Qui conservez les noms à la postérité...
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