Quelles obscuritez, quels importuns nuages
Vont de mon ame, helas, le jour obscurcissant !
Son Soleil n'y luit plus, et le teint palissant
De la lune n'y rend que frayeur, et qu'ombrages.
Il ne luy suffit pas qu'ell' ait perdu tels gaiges
De l'amour de son Dieu qui la va delaissant,
De son oeil chassieux le trait s'afoiblissant
D'un tel aveuglement...
-
-
Panjas, veux-tu savoir quels sont mes passe-temps ?
Je songe au lendemain, j'ai soin de la dépense
Qui se fait chacun jour, et si faut que je pense
A rendre sans argent cent créditeurs contents.
Je vais, je viens, je cours, je ne perds point le temps,
Je courtise un banquier, je prends argent d'avance :
Quand j'ai dépêché l'un, un autre recommence,
Et...