• De ces terrasses où, le soir, il flotte encor
    Sur la terre assombrie un dernier voile d'or,
    Nous regardons, tous deux, longuement, en silence,
    Le monde qui s'efface et l'azur qui s'endort.

    Il se tient près de moi. Ses grandes ailes blanches
    Sont closes. Il songe ; et nul ne sait à quoi songent
    Les Anges. Tendrement, près de lui je me penche
    Sur l'...

  • Ah ! sur les terrasses en prenant nos épaules
    longtemps, parmi la nuit d'étoiles à meurtrir
    notre gloire, passons ! Mes Yeux pleurent les mondes
    qu'ils n'ont point vus, et qu'ils ne verront pas : les ondes
    de leur lumière où mon être mortel ne doit
    s'épanouir, ouvert en la limite seule
    de son expansion ! ouvert, pour qu'en émoi
    le traverse le plus de...