Lorsque viendra le jour de la grande revanche,
Lorsque tu sortiras immaculée et blanche
De ce fleuve de sang qui déborde sur toi,
Ô France ! quand Paris, ardent et plein de foi,
Conduisant par la main la jeune République
Jettera de sa voix vibrante et métallique
À tous les vents du ciel le cri de Liberté ;
Quand verdira l’épi sur le sol dévasté,
...
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Je n'ai vu qu'un regard de cette belle morte
A travers le volet qui touche à votre porte,
Ma soeur, et sur la vitre où passa ce regard,
Ce fut l'adieu d'un ange obtenu par hasard.
Et dans la rue encore on dirait, quand je passe,
Que l'adieu reparaît à la claire surface.
Mais il est un miroir empreint plus tristement
De l'image fuyante et visible...