• À Éléonore.

    Enfin, ma chère Éléonore,
    Tu l'as connu ce péché si charmant,
    Que tu craignais, même en le désirant ;
    En le goûtant, tu le craignais encore.
    Eh bien ! dis-moi : qu'a-t-il donc d'effrayant ?
    Que laisse-t-il après lui dans ton âme ?
    Un léger trouble, un tendre souvenir,
    L'étonnement de sa nouvelle flamme,
    Un doux regret, et surtout...

  • D'un air languissant et rêveur
    Justine a repris son ouvrage ;
    Elle brode ; mais le bonheur
    Laissa sur son joli visage
    L'étonnement et la pâleur.
    Ses yeux qui se couvrent d'un voile
    Au sommeil résistent en vain ;
    Sa main s'arrête sur la toile,
    Et son front tombe sur sa main.
    Dors et fuis un monde malin :
    Ta voix plus douce et moins...